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Gaby Balan General EAC

L’Hebdomadaire des réviseurs accueille une nouvelle réviseure

Trois personnes sont debout et se font face. Des bulles de texte au milieu disent « Bonjour » et « Hello », et l’image d’un livre avec A-Z sur la couverture flotte au-dessus d’eux.

Bonne année, chers lecteurs et chères lectrices! Si votre résolution du Nouvel An inclut des activités de perfectionnement professionnel, vous êtes sur la bonne voie! Ici, à l’Hebdomadaire des réviseurs, nous nous apprêtons à proposer davantage de contenu pour les réviseures et réviseurs francophones en 2025. (The Editors’ Weekly est le pendant anglophone du blogue officiel de Réviseurs Canada.)

Entre-temps, nous vous invitons à faire la connaissance de Gaby Balan, la nouvelle rédactrice en chef de l’Hebdomadaire des réviseurs

Parlez-nous un peu de vous! 

Gaby Balan : Je suis une maman de deux merveilleux fils, mes cadeaux du ciel. Mes ancêtres sont d’origine haïtienne. J’ai vécu en Haïti, au Québec et en Ontario. Orpheline de père à 7 ans, j’ai été élevée par ma mère, décédée, cela fait quelques années, à 98 ans. J’ai travaillé en enseignement pendant environ vingt ans; depuis environ cinq ans, je mets à profit mes études en lettres, en traduction, et je travaille comme traductrice, réviseure et interprète et j’utilise ces trois langues : le français, l’anglais et le créole haïtien.

Quelle est votre spécialité en révision? 

GB : La traduction du créole haïtien au français occupe une majeure partie de mes travaux aussi bien que la révision de textes en français et en anglais. J’ai révisé un film documentaire en créole pour la dramaturge québécoise Brigitte Poupart et la productrice Anne-Marie Gélinas de EMAfilms. C’était une belle expérience. Je révise présentement une œuvre aux couleurs de l’Afrique, juste avant l’Apartheid, dans laquelle l’auteure préfère le style anglais. Je jongle avec le style britannique et le style canadien pour la satisfaction de ma cliente. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à faire du bénévolat avec l’Hebdomadaire des réviseurs?

GB : Avec la montée des logiciels de traduction assistée par ordinateur (TAO), des traductions complexes à l’aide de l’intelligence artificielle (IA), etc., la lente traduction humaine sera bientôt révolue, ce qui crée un besoin de professionnels formés en révision pour corriger les textes traduits par les machines. C’est dans cet esprit que j’ai rejoint Reviseurs Canada, comme bénévole pour apprendre en faisant, pour acquérir une spécialité et sortir de l’isolement du travail individuel. 

Quel type de contenu espérez-vous voir de la part des contributeurs et contributrices du blogue cette année? 

GB : Je souhaite que le blogue soit une plateforme qui donne la voix aux communautés marginalisées, les Premières Nations, les francophones d’ici et d’ailleurs. Je voudrais voir des discussions des formes de littérature sous-représentées, par exemple la littérature vaudoue. Le lectorat du blogue peut aussi faire des propositions. Nous sommes au Canada, un pays qui a deux langues officielles. Je voudrais entendre un autre narratif, pas seulement celui de la culture dominante, et aussi plus souvent, la voix des femmes.

Si vous avez une idée pour un billet de blogue, n’hésitez pas à me joindre!

Quelle est votre ressource préférée pour la révision?

GB : Un outil de révision est comme un bon couteau qu’on doit affuter avec l’usage : le plus qu’on l’utilise, le plus habile qu’on devient. Regrettablement, certains n’ont pas de travail pour se parfaire. J’ai acheté Antidote, un logiciel bilingue. J’aime aussi Termium, Usito, la Vitrine linguistique de l’Office québécois de la langue française, qui sont tous des ressources canadiennes. Pour le moment, je suis dans une période de transition de l’éducation vers la traduction et la révision et j’apprends à connaître les ressources. Je suis membre du Réseau des traducteurs en éducation, qui travaille sur des contenus spécifiques orientés vers l’éducation. 

Avez-vous lu de bons livres pendant les vacances d’hiver?

GB : J’ai écouté beaucoup de documentaires, des baladodiffusions sur Haïti. Récemment, je voulais voir des Haïtiens en personne, même si c’est sur le petit écran. Entendre leur parler, leur rire. L’écolier haïtien apprend la littérature française avant d’apprendre la littérature haïtienne. De ce fait, dans ma bibliothèque, j’ai beaucoup de livres écrits en français, mais je voudrais lire des autrices et des auteurs haïtiens et d’autres auteurs issus des minorités. 

Y a-t-il autre chose que vous aimeriez que les lectrices et lecteurs sachent?

GB : Tous ceux qui pratiquent des métiers littéraires sont invités à lire le blogue et proposer des contenus pour l’Hebdomadaire des réviseurs

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L’Hebdomadaire des réviseurs est le blogue officiel de Réviseurs Canada. Contactez-nous.


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À propos du rédacteur / de la rédactrice

Gaby Balan.

Gaby Balan

Mère de famille et travailleuse autonome, Gaby travaille en traduction, en révision et en interprétation du créole haïtien. Résidente du comté de Simcoe, dans la ville de Barrie, elle est propriétaire d’une très petite entreprise d’une seule personne.

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